Idiopathic Intracranial Hypertension Revealed by Unilateral Subconjunctival Hemorrhage in a Young Female : A Case Report
Abstract:
Idiopathic intracranial hypertension (IIH) is classically characterized by headache, papilledema, and elevated intracranial pressure in the absence of structural brain lesions. Unusual presentations, particularly without headache, can delay diagnosis. We report the case of a 25-year-old woman presenting with unilateral subconjunctival hemorrhage without headache or visual complaints. Fundus examination revealed bilateral papilledema. Brain imaging showed signs suggestive of raised intracranial pressure, and lumbar puncture confirmed elevated cerebrospinal fluid pressure (32 cm H₂O). She was treated with acetazolamide and a cerebrospinal fluid-depleting lumbar puncture, with good clinical and anatomical recovery at three-month follow-up.Subconjunctival hemorrhage is a rare and underrecognized manifestation of IIH. This case underlines the importance of considering IIH in young women presenting with unexplained ocular signs, even in the absence of typical symptoms like headache. L’hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI) se caractérise classiquement par des céphalées, un œdème papillaire et une pression intracrânienne élevée en l’absence de lésions structurales cérébrales. Des présentations atypiques, notamment sans céphalées, peuvent retarder le diagnostic. Nous rapportons le cas d’une femme de 25 ans présentant une hémorragie sous-conjonctivale unilatérale sans céphalées ni plainte visuelle. L’examen du fond d’œil a révélé un œdème papillaire bilatéral. L’imagerie cérébrale a montré des signes évocateurs d’une hypertension intracrânienne, et une ponction lombaire a confirmé une pression élevée du liquide céphalorachidien (32 cm H₂O). Elle a été traitée par acétazolamide et ponction lombaire déplétive, avec une bonne récupération clinique et anatomique au suivi à trois mois. L’hémorragie sous-conjonctivale est une manifestation rare et souvent méconnue de l’HII. Ce cas souligne l’importance de considérer une HII chez les jeunes femmes présentant des signes oculaires inexpliqués, même en l’absence de symptômes typiques tels que les céphalées.
